Arts visuels

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Juan Paparella

°1965 – Buenos Aires (Argentine)

www.officedartcontemporain.com

Au même moment que les mots à l’encre noire s’écrasent sur le papier,

les idées prennent leur envol.

Comment résumer en une image ce qui nous appartient ?

Comment condenser ce qui nous est propre ?

Ce que vous voyez n’est que le résultat d’une pensée,

et la pensée n’a pas de corps.

Ainsi toutes les images, objets, dessins, etc., que je puisse produire

ne sont que l’excuse pour illustrer une position face à la vie,

à la société dans laquelle je vis.

La pensée n’a pas de limite physique,

ne permet pas de s’accrocher seulement à une image.

Elle est intangible, impalpable et douce comme le sucre.

Pour essayer de la saisir et la communiquer,

on construit des images qui ne sont que son reflet,

une tentative hasardeuse pour essayer de figer son essence.

Je me demande parfois la pertinence d’ajouter des images

à la masse déjà existante.

La réponse est aussi simple et nécessaire qu’un besoin primaire :

celui de m’exprimer.

De me positionner aussi.

Et de dire.

Juan Paparella

 

sans titre,2008

aile et mine de plomb, 21 x 29,7 cm.

sans titre,2010

feu sur papier, 137 x 103 cm.