Arts visuels

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Pauline Beugnies

Pauline Beugnies est photographe et réalisatrice, elle travaille sur des projets documentaires. Au cours de ses études de journalisme à l’Ihecs (Institut des hautes études des communications sociales) à Bruxelles, elle consacre son premier reportage aux enfants des rues de Kinshasa, au Congo. L’humain, ce qu’il vit, ce qu’il ressent, comment il se défend, est la valeur centrale de son travail. Aujourd’hui, elle se concentre sur le monde arabe et musulman, dans l’idée d’établir des ponts, de déconstruire les stéréotypes. Elle a vécu au Caire pen­dant cinq ans et y a étudié l’arabe. C’est dans ce contexte qu’elle a assisté au réveil de la population dans les manifestations de 2011 qu’elle a fait aussi l’objet de plusieurs expositions au musée de la photo de Charleroi, à Marseille et Paris. Pauline réalise actuellement son premier film documentaire sur la jeunesse égyptienne, Rester Vivants. 

Image extraite de la série Génération Tahrir 

Gehad, une étudiante en sociologie fête son mariage avec Abdullah, jeune journaliste d'Al Jazeera. Ils ont obtenu contre l'avis de leur famille, membre des Frères musulmans, de réunir hommes et femmes pour leur réception. Le 14 septembre 2012.

Image extraite de la série Battir, l’intifada verte

Battir, petit village palestinien de cinq milles habitants partage avec Israël la seule frontière ouverte du pays. Cette situation inédite permet aux Battiris de continuer à cultiver leurs terres, au-delà de la ligne verte. Jusqu’il y a peu, ce petit arrangement entre ennemis était menacé par la construction du mur de séparation dont le tracé confisque de larges pans de terre aux villageois. Pour empêcher cela, les habitants de Battir ont opté pour de nouvelles formes de résistance non-violente, centrées sur la protection de l’environnement et du patrimoine culturel. Une résistance par la nature qui s’est avérée payante : le 20 juin 2014, le village a été classé par l’UNESCO Patrimoine Mondial de l’Humanité.