Kiral est à la fois le pseudonyme de l’artiste, et l’univers onirique transmédiatique, dans lequel se situe l’ensemble de ses créations. Kiral est un monde peuplé de personnages colorés, de silhouettes flottantes géantes et de nombreuses autres créatures, évoluant entre des planètes mélancoliques, des mots et des idées. Une partie de Kiral franchit la frontière de la réalité et prend forme dans diverses œuvres d'art en 2D et 3D abordant les thèmes de la communication et de l'identité. Le reste de Kiral reste dans un espace situé entre le réel et l'imaginaire, en attendant d'être exploré par ceux qui en rencontrent une partie dans la réalité. Tout le contenu de Kiral est connecté, à des éléments externes et à d'autres composants internes. En d'autres termes, les jeux de mots et l'intertextualité sont pratique courante dans Kiral, et des éléments récurrents figures sur diverses œuvres d'art. En effet, une planète qui apparaît à travers la fenêtre d'une scène de collage peut prendre la forme d'une sphère peinte de 30 cm, un petit personnage avec un drôle de chapeau peut se retrouver à la fois sur les coques de smartphone et sur un grand tableau de la série « Identity ». Chaque personnage et chaque lieu qui figurent sur les œuvres de Kiral a une histoire, comme détaillé sur le site web www.kiralworld.com.
Le nom « Kiral » est une interprétation poétique du concept de chiralité en chimie. Une molécule est dite "chirale" lorsqu'elle existe en deux versions, A et B, où B est l'image miroir de A mais n'est pas superposable à l'image de A. Bien qu'elles paraissent identiques, ces deux molécules peuvent avoir des effets très différents.
De la même manière, l'univers de Kiral est le reflet de l'artiste à l’origine du projet. Percevoir l’un ou l’autre dépend du côté du miroir où vous vous placez. Cependant, ces deux faces d’une même pièce mènent deux vies bien distinctes. Kiral s’anime lorsque les éléments de cet univers s’échappent de la tête et des mains de l'artiste, et partent à la rencontre du réel.
Extrait de la série Identity, La dernière scène, 75x120cm (acrylique, papier aquarelle, papier yuzen, toile), 2016
Extrait de la série Identity, L’identité, 70x50cm (acrylique, papier aquarelle, papier yuzen, toile), 2016